Rêves Fiévreux & La Fièvre de l'Or

17 avril, 2021 -

gethan&myles

Rêves Fiévreux

"Marseille est une ville qui ne ment pas", disait-elle avant de la quitter définitivement.

Et elle avait raison. Et c'était sa raison de partir. Et la nôtre de rester.

Marseille vous montre tout — si vous prenez le temps de bien regarder, d'explorer, de vous perdre dans ses rues tortueuses, ses histoires improbables, et de vous aventurer par-dessus ses collines étouffantes dans ses quartiers chaotiques, superposés, labyrinthiques.

C'est une ville où la pauvreté est toujours présente. Et la richesse aussi. Les quartiers nord - un lieu de trafic de drogue, de meurtres en bande (les tristement célèbres "règlements de compte"), de chômage chronique et d'abandon chronique. Le Roucas Blanc, le rocher blanc où les millionnaires de Marseille se retirent dans des palais d'été à peine dissimulés et des villas somptueuses. Un fossé nord-sud entre riches et pauvres, dont la ligne de front est l'artère commerciale autrefois florissante de la Canebière. L'inégalité et l'injustice ne sont pas cachées ici, elles se côtoient tous les jours sous le soleil narcotique du sud.

Et pourtant, c'est aussi un endroit où tout semble possible. Est possible. Du moins, jusqu'à ce que vous essayiez de le faire aujourd'hui plutôt que demain.

Marseille est la Ville-sans-nom effacée des cartes post-révolutionnaires pour protéger la nouvelle nation de ses pratiques anarchiques et séditieuses. Trop révolutionnaire pour les révolutionnaires ? C'est une ville éternellement anarchique, éternellement ingouvernable ; indisciplinée, comme l'a si bien dit Didier quand nous sommes arrivés — tâchant d'assimiler les voitures garées en double, triple file, les crottes de chiens omniprésents, les facteurs kleptomanes, les déchets sans fin, et les ados en scooter sans casque et sans chemise qui roulent à contresens dans les rues à sens unique.

Marseille est un lieu de transit et de transition. Toujours en mouvement, mais sans jamais aller nulle part. Un cocktail puissant et varié de Français, d'Italiens, de Corses, d'Espagnols, d'Arméniens, d'Algériens, de Tunisiens, de Marocains, de Comoriens, de Maliens, de Malgaches — et de tous les autres gens qui passaient par là mais n'y sont jamais arrivés. Séduits ou escroqués ou tout simplement coincés par l'aura poisseuse et décapante de ce port en pleine tempête.

Fondée par les Grecs (encore des étrangers) il y a 2600 ans, Marseille est la plus ancienne ville de France. Ainsi que la ville la moins française de France.

Marseille n'est pas Paris. En fait, c'est l'anti-Paris. Elle s'est essayée à quelques boulevards parisiens, haussmanniens — tellement plus pratiques pour tirer sur les masses indisciplinées que les ruelles enchevêtrées qui tissent la ville. Mais, dans le plus pur style marseillais, ils ont construit les portes des nouvelles cours intérieures trop étroites pour une voiture, de sorte qu'aucun bourgeois ne s'y est installé et que la première des nombreuses tentatives d'embourgeoisement, de rebranding de la bête, a échoué.

Non, Marseille n'est certainement pas Paris (ne mentionnez pas le PSG) ; ni même la France. Le regard tourné vers le soleil couchant, vers le Sud, à travers la Méditerranée, vers les rives du Maghreb et au-delà.

C'est une ville de couchers de soleil nucléaires — tombant jour après jour à travers des cieux pyrotechniques pollués dans la Méditerranée fatiguée, meurtrie et stoïque.

Le soleil brille ici. Les gens crient. Rient. Se mettent en colère. Rient encore. Jouent à la pétanque. Boivent du pastis. Gesticulent follement. S'excitent. Se fâchent de nouveau. Pleurent. Rient de nouveau. Se plaignent, se plaignent, se plaignent. Rient encore. Crient de nouveau. Haussent les épaules. Embrassent les clichés de leur jour de gloire. Ça pourrait toujours être mieux. Mais ça pourrait certainement être pire.

« Marseille est une ville qui ne ment pas. »

Il y a souvent plus de vérité que ce dont vous avez besoin. Plus que ce que vous pourriez souhaiter.

Sauf que... Marseille ment. Tout le temps. Tellement amoureuse de ses histoires et de sa mythologisation perpétuelle que sa vérité est une fiction permanente et toujours plus alléchante. Pas tant une post-vérité qu'une poly-vérité. Ce n'est même pas une ville - juste un tas de villages et de routes qui se côtoient sans jamais vraiment se rencontrer. C'est un paradis liminal. Jamais une chose ou l'autre, mais tout cela à la fois - et avec un double pastis pour troubler encore plus les eaux...

Et cela sans même parler de la vierge bénie Bonne Mère et de son alter ego, les cagoles buveuses et amoureuses qui travaillaient dans les usines de sardines et donnaient aux hommes ce qu'ils avaient. Ou l'OM : le mantra sacré des supporters fanatiques de l'Olympique de Marseille ; obsédés par des gloires lointaines, espérant toujours, croyant à l'impossible - que cette saison sera différente ; que cette saison sera comme avant. La nostalgie est notre oxygène. Nous la respirons pour survivre. Ou les Calanques - le paradis terrestre où la ville a caché ses usines toxiques (plomb, arsenic, soufre, acide chlorhydrique... qui aurait cru que la fabrication du savon, le fameux Savon de Marseille, pouvait être un métier aussi sale ?) pendant cent ans, et où la pollution vivra pendant des milliers d'années. Ou la politique locale - où la tragédie et la farce shakespeariennes se côtoient, les mêmes vieilles mains huilant les rouages pendant des décennies. Ou la mer - toujours présente, on la goûte dans l'air, on y jette ses déchets, on y lave ses soucis, on l'aime et on la craint, on se tient juste devant elle et on la regarde, on l'attend, on attend quelque chose. Ou les nazis - tellement exaspérés par l'esprit incontrôlable, sale et bâtard de la ville qu'ils ont fait exploser son cœur antique et réduit des pans entiers du Panier en ruines. Ou l'héroïne et la French Connection - plus sauvages, plus enracinées et plus dangereuses que Popeye ne pourrait jamais connaître. Ou le hip-hop - le porte-parole et le moteur, la carte aux trésors illusoire pour des générations de jeunes hommes pour qui les grands cieux et les grandes mers ne sont pas une issue, mais un mur. Ou le mistral, qui écume le ciel et nous fouette la tête - le vent qui rend fada -, une force élémentaire si parfaitement adaptée aux excès et aux déséquilibres de la ville qu'il est difficile de l'imaginer hurlant ailleurs qu'ici. Ou Zidane, Artaud, Cantona, Pagnol, Tapie, Izzo, Flamini, Rimbaud... Footballeurs et écrivains. Des fabricants de rêve.

Marseille est un rêve éveillé. En dix ans de vie ici, cette expression revient sans cesse. Maintenant. En écrivant ces mots. On comprend pourquoi. Il y a une étrange exaltation multisensorielle que cette ville peut si vite créer, et si vite détruire. Le rêve fiévreux de Marseille est kitsch et charnel, invraisemblable et irrésistible, tendre et brutal et beau... Énergie et lumière. Le soleil, le vent, le ciel et la mer. Une euphorie de bleus. Oubliez l'Amérique, le rêve de Marseille vous fait mal aux yeux, à la peau, aux entrailles. C'est un punch addictif de joie et de douleur. Douleur et joie. Jamais assez et souvent trop.

Marseille, c'est tout ça. Et puis rien de tout cela. Une ville aux contradictions hypnotiques où chacun voit ce qu'il veut. Et quand ce n'est pas le cas, ils regardent la mer, prennent une profonde respiration. Et réessayent.

Et si ça ne marche pas, ils partent. Pour de bon.

Jusqu'à ce qu'ils reviennent.

La fièvre de l'or

C’est une sensation de vertige, étrangement agréable. Le sol bouge. Ce ne sont pas les 10 000 euros d’or éparpillés sur notre table de cuisine encore tachée de purée et de miettes de la veille qui nous font plaisir. Nous n’aimons même pas les bijoux en or (bien que ça fasse plutôt « bling-décontracté »)… Ce sont les trois tas dans lesquels ils ont été rangés : Aime, Aime beaucoup, Kiffe à mort. Plus précisément, ce sont nos souhaits pour chaque tas… Nous voudrions offrir tous ces bijoux, ce qui est déjà assez étrange. Mais plus encore, c’est le tas « Kiffe à mort » dont nous avons le plus envie de nous débarrasser. Nous avons créé un système où la valeur n’est pas l’objet, mais l’idée de l’objet, sa signification, son histoire. Si nous n’arrivons pas à le rendre à son ancien propriétaire, nous ne connaîtrons jamais son histoire. Et tout ce que nous aurons sur notre table de cuisine, ne sera qu’un amas de trucs jaunes-brillants. Certes, un amas qui vaut toujours dix mille balles, mais nous avons fait en sorte que cela n’ait plus d’importance. La possession que nous convoitons le plus est devenue celle que nous voulons garder le moins

Il y a quelque temps, le Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MUCEM), à Marseille, nous a demandé de créer une œuvre participative pour son exposition estivale sur l'or. Nous aimons généralement faire des œuvres pour et avec des personnes qui ne sont pas considérées comme un "public culturel" typique - et nous avons un amour profond pour notre ville d'adoption, Marseille ; nous avons donc entrepris de créer une œuvre qui célèbre cette ville sauvage et contradictoire et ses habitants tout aussi sauvages et contradictoires. Marseille est avant tout un port, une passerelle où le Nord rencontre le Sud - "L'Europe dit bonjour à l'Afrique. Nous savions que les spécificités de ces histoires marseillaises nous conduiraient vers les vérités plus vastes, toujours plus désordonnées, d'un monde qui a toujours été en mouvement, d'êtres humains qui font ce que les êtres humains ont toujours fait : vouloir espérer, pour plus. Et c'est ainsi qu'en un an, nous avons dépensé dix mille euros en bijoux en or. Et nous les avons donnés. Cet argent représentait à la fois le budget de production et le cachet des artistes (la partie avec laquelle on paie le loyer). À bien des égards, c'était une entreprise stupide et absurde. Mais ce sont souvent les meilleures.

L’histoire commence dans un immeuble municipal en béton, style années 70. Nous sommes assis, non sans appréhension, dans une salle de réunion à la fois grande, moche et presque vide. Oubliez le cadre exotique et romanesque des vénérables maisons de ventes. C’est l’enchère bimensuelle du Crédit municipal ! Un espace étrange et mystérieux où quelques privilégiés (et nous !) viennent acheter d’énormes quantités d’or.

Le mot « pawnbroker » (prêteur sur gage) évoque, chez tout anglophone, l’image d’un usurier, d’un vautour, de quelqu’un qui profite du malheur des autres. Alors, quand nous avons découvert le Mont-de-Piété, cette « tante » où l’on va quand on est dans l’embarras, nous avons été émus par l’intelligence et l’humanisme du modèle français. Le Crédit n’a pas pour but de réaliser un gros bénéfice, mais de défrayer ses dépenses. Sa fonction est d’offrir des microcrédits à un taux raisonnable aux personnes en difficulté financière. Sur les centaines de milliers de prêts alloués chaque année, moins de 5 % ne sont pas remboursés. Si cela arrive, l’objet mis en gage comme garanti du prêt est vendu aux enchères, et tout le bénéfice est transmis à la personne qui l’a gagé (le prix de vente moins le prêt d’origine et les intérêts impayés). Le Crédit se considère comme « une banque à vocation sociale ». Vous avez dit oxymore ?… Lazare : L’espace entre ce que les choses sont — et ce qu’on voudrait qu’elles soient, s’inspire de cette institution publique peu connue et de son inversion élégante d’un principe agressif et exploiteur du marché libre (Frappe-les quand ils sont à terre) dans un acte solidaire (Pourquoi pas les remettre debout ?).

Les bijoux de ce livre ont été achetés au Crédit municipal de Marseille pendant 12 mois. Lors de ces ventes aux enchères, la description d’un objet est sommaire : « Bracelet, or, 38,3 grammes ». Pourquoi ? Car le seul détail qui compte est son poids : la grande majorité est achetée par des marchands d’or — qui vont les faire fondre. Âge, façonnage, beauté ne comptent pour rien. D’un geste d’acquisition brutal, sa forme, mais aussi son « sens », son histoire humaine, vont être effacés. D’où est-il venu ? Qu’est-ce qu’il symbolise ? Quels sacrifices ? Quels voyages ? Quelles joies ? Quels espoirs ?

À première vue, ces ventes aux enchères ont l’air bien triste. Le matin de la vente, les quelque 1000 lots sont présentés dans une liasse de papier A4 froissé avec une brève description et une photo floue. Triste témoin d’un moment de perte collective. On ne peut voir, ni toucher l’objet que l’on voudrait acquérir. Nous avons choisi tous nos achats de manière instinctive. Le décor beige, le béton et les néons agressifs ne rehaussent guère l’ambiance. 
La pièce vide non plus. Des funérailles auxquelles personne n’a assisté… Et pourtant les ventes sont souvent des affaires surréalistes. « Folklorique! » a déclaré un commissaire-priseur las après une séance particulièrement remplie de rage feinte et de crises de fou-rire. Les principaux acteurs sont les marchands d’or. Ils sont toujours les mêmes : Musclé, Grosse Gueule et Chouchou comme l’appelle Grosse Gueule. Les noms ont été modifiés pour protéger les (sans-doute-pas-très) innocents. Ensemble, ils achèteront environ 95% des lots. Ils achètent de l’or au taux du marché et pas un centime de plus – alors dès que nous dépassons ce taux, nous sommes presque sûrs de gagner. Les marchands sont pressés, ils ont des centaines de lots à acheter et un rencard urgent avec un Pastis à 18h. Ils chahutent, harcèlent et cajolent le commissaire-priseur au moindre signe de pause. Cela donne une énergie légèrement folle, avec le commissaire-priseur dans le rôle du maître d’école indulgent face à des élèves indisciplinés. Parfois, l’étrangeté de tout cela devient trop forte et les marchands s’affaissent dans des crises de rires. Des funérailles vides peut-être, mais des funérailles animées quand-même…

Et c’est ainsi que nous avons découvert que dépenser dix mille balles qui ne t’appartiennent pas est rudement facile à faire.

Ensuite, et avec l’aide indulgente de l’administration du Crédit, nous avons passé de nombreux mois à chercher les anciens propriétaires de « nos » bijoux. « Deux artistes barges ont acheté vos bijoux et veulent les rendre » a précisé la lettre officielle du Crédit. Grand choc, il était difficile de faire croire aux gens qu’il ne s’agissait pas d’une arnaque à deux balles (dix-mille quand même) ou d’un canular pour une émission de télé. À un moment il a fallu arrêter de demander au Crédit de relancer les propriétaires et le laisser bosser (pour des raisons d’anonymat le premier contact devait venir de lui). D’où la nécessité de nos trois tas sur la table de cuisine. « C’est le genre de chose qui ne se fait pas » fut la réponse perplexe des quinze personnes que nous avons finalement retrouvées et rencontrées. Autour d’un café, nous leur avons expliqué le projet — en soulignant qu’il ne s’agit pas de charité, mais de troc et que leurs histoires ont autant de valeur que la valeur monétaire de l’objet — et ils ont parlé de la vie antérieure de leurs trésors perdus. Généralement, au départ ils étaient un peu gênés, puis se sont livrés à cœur ouvert. Ces réunions étaient souvent très puissantes et chargées d’émotions.

Par la suite, les objets et leurs histoires ont été exposés lors de la grande exposition estivale du MUCEM. Auprès de couronnes et masques funéraires en or, de robes haute-couture ou de chefs-d’œuvre d’art moderne, ils ont chacun été placés dans une vitrine transparente, suspendus au milieu sur un socle fait sur mesure, le dos de la vitrine illuminé par un cyanotype bleu. Inventé par John Herschel en 1842, le cyanotype est une image unique créée par le soleil et fixée par l’eau. Contrairement à toute autre photo, ces images bleues ont une particularité : si leur bleu passe il suffit de les mettre à l’abri de la lumière pour que leur couleur d’origine revienne. Ils revivent. Les cyanotypes pour Lazare… sont des photogrammes, tirages faits par le soleil marseillais et l’eau de la mer Méditerranée, sans appareil-photo. Ainsi ils dévoilent ces « bijoux perdus » à travers leurs ombres — par leur absence.

Parfois, les gens faisaient la queue devant les vitrines pour lire les histoires. Parfois, ils pleuraient. Parfois, ils partageaient leurs souvenirs d’une visite familiale au Crédit. Beaucoup de nos co-créateurs sont venus avec nous au vernissage. Ensemble on a rencontré les commissaires, on a mangé les petits-fours, on a bu le vin. Pour certains c’était leur première visite dans un musée. L’une d’elles, Sandès, a déclaré qu’après avoir vu sa première exposition, elle serait peut-être « moins conne ». Marcel le commissaire en chef lui a répondu de sa belle voix rauque : « Oh, je peux vous assurer, j’ai rencontré des gens qui ont fait plein d’expos et qui sont restés complètement cons ! » Tous les co-créateurs ont été reçus comme des mécènes. À juste titre. Leurs bijoux étaient prêtés pendant toute la durée du spectacle, puis leur furent rendus à la fin.

Ce qui pourrait être la fin de notre récit. Sauf que pour nous une dimension clé du partage de ces histoires est qu’elles puissent être connues par un maximum de personnes ; que ces histoires intimes de migration et de bouleversements puissent continuer de bouger, de naviguer vers le large. Lazare fut le fameux revenant biblique qui serait venu à Marseille avec Marie-Madeleine et devenu le premier évêque de la ville  pas mal pour un immigré mort. Nous espérions toujours que ces précieuses histoires, si proche d’avoir été perdues aux flammes de la fonderie des marchands d’or, puissent revivre. Ce qui nous amène à ce livre. Vous tenez entre vos mains une collection d’images et de mots ; avec deux histoires inédites découvertes à la suite de l’exposition. Les photos vous racontent pas mal de choses  et vous donnent une bonne idée de la quantité d’or que l’on peut acheter avec dix mille euros (il se trouve que ce n’est pas tant que ça… mais quand même pas rien pour la plupart d’entre nous). Mais la vraie valeur, ce sont les mots. Nous espérons que ces mots vous touchent et vous inspirent ; qu’ils vous motivent à les partager et à agir.

Suite à une rencontre fortuite sur une tyrolienne détrempée du sud de Londres en 2008, Gethan Dick (irlandaise) et Myles Quin (« irlandais ») ont passé la période intermédiaire à travailler ensemble — et avec d'autres. De ces collaborations est né un projet varié et multiple : un ensemble d'œuvres construites en réponse au monde réel, et dans une relation indéfectible avec les expériences et les histoires, vécues et partagées avec d'autres. La participation et la collaboration sont au cœur de leur démarche — et des œuvres qui en découlent. Leurs projets sont des histoires de territoires traversés et de personnes rencontrées. Qu'il s'agisse d'intervenir sur des paysages ou d'interagir avec les comportements des gens, ils s'efforcent de jeter des ponts entre l'art et la vie, en suscitant des questions et des émotions, en invitant le public à « re-voir » et à réévaluer. À travers leurs installations, leurs films, leurs sculptures et leurs livres, gethan&myles célèbrent la capacité de l'art à enrichir notre compréhension — et notre sentiment — du réel. Leur travail a été soutenu par des institutions internationales telles que : Barbican, British Library, ICA, Wellcome Trust (GB) ; Fondation Van Gogh, Frac-PACA, Louvre-Lens, Ministère de la Culture, MuCEM Marseille (France) ; eyebeam (USA) ; Havana Biennial (Cuba). Visitez leur site web.

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