Montpellier célèbre la 19e rencontre des arts arabes organisée par le Festival Arabesques, du 10 au 22 septembre 2024.
Laëtitia Soula
Un festival annuel comme « un hymne à la diversité culturelle », à Montpellier, dansle sud de la France. Depuis 19 ans maintenant, ces Rencontres des Arts du MondeArabe marquent un temps fort incontournable et très attendu, plein de joie, desurprises et de créativité. Elles apportent un souffle venu à la fois d'ici et d'ailleurs,mettant à l'honneur différentes expressions artistiques.
Métissage
Lors du Festival Arabesques, le métissage sera à l'honneur, dans des combinaisons mélodiques parfois étonnantes. Découvrez par exemple le mouvement Shamstep porté par le groupe 47SOUL de Gaza : ce collectif musical palestinien mêle les sons du « dabké » (qui signifie « coup de pied »), une danse folklorique traditionnelle, avec d'autres musiques shaabi de la région du Levant mais aussi du hip-hop, de l’électro et du R&B.
Une énergie contagieuse et un mélange généreux qui donne envie de danser. 47SOUL appelle à la reconnaissance de "l'humanité commune de tous les peuples".
Le duo Interzone, quant à lui, réunit le guitariste Serge Teyssot-Gay, ancien membre de Noir Désir, et Khaled Aljaramani, oudiste syrien du groupe Bab Assalam. Dans leur album « 5ème Jour », ils croisent leurs cultures respectives, entre Europe et Proche-Orient, mêlant musique électrique, acoustique et poétique. Dans ce 5ème album, ils poursuivent leur collaboration, se frayant un chemin l'un et l'autre, entre musique classique arabe et rock, entre oud et guitare. L'univers musical qui s'en dégage est absolument enivrant.
D'autres explorations musicales vous feront chavirer le cœur, comme le spectacle Terrae Incognitae. Provocateur, exalté et insolent, il réunit la chanteuse et oudiste Kamilya Jubran, l'instrumentiste Floy Krouchi, qui l'accompagne à la basse électrique transformée, et l'oudiste libanaise Youmna Saba. Née en Israël de parents palestiniens, Kamilya Jubran, qui encourage la liberté d'expression des jeunes artistes du monde arabe, a initié ce projet ambitieux pour permettre "l'éclosion de nouvelles unités sonores". Une occasion exceptionnelle de rencontrer ces trois improvisateurs aventureux.
Le DJ franco-marocain Aziz Konkrite vous fera découvrir le Siba Sawt-System, un système de sonorisation anarchique combinant des musiques traditionnelles et populaires aux accents funk, soul et hip-hop.
Sami Galbi, quant à lui, livrera un raï électro clubbing énergisant. Révélé au festival des Trans Musicales de Rennes, cet artiste helvetico-marocain, au charme renversant, joue avec les codes de la musique populaire et traditionnelle, insufflant au chaâbi et au melhoun algériens des vibrations électro-pop très convaincantes. Sa musique est solaire, addictive et on ne peut s'empêcher de danser.
Le raï et la fusion seront également à l'honneur avec le groupe algérien Raïna Raï, dirigé par le célèbre Lotfi Attar. Mêlant tradition et rock avec derbouka, gasba (flûte de roseau), guitare et batterie, le groupe est devenu légendaire pour sa liberté.
Avec le duo Benzine, vous découvrirez la poésie bédouine à la sauce électro-raï, en compagnie de Farid Belayat et Samir Mohellebi, lauréats du Prix des Musiques d'Ici 2023.
L'espoir et la lumière
À Montpellier, l'ensemble musical Constantinople et la chanteuse belgo-tunisienne Ghalia Benali célèbrent le poète Rûmi (1207-1273), considéré comme un maître spirituel. Mystiques et lumineux, ses textes nous parviennent huit siècles après leur rédaction.
Kiya Tabassian, directeur musical de Constantinople et joueur de sêtar (instrument iranien), explique : "Je lis les vers de Rûmi en persan depuis mon enfance. Ses poèmes m'ont souvent inspiré et je les mets en musique depuis de nombreuses années". Il affirme avoir trouvé en Ghalia Benali "la voix idéale" pour chanter ces poèmes. Ils ont choisi de mettre l'accent sur des poèmes méconnus, notamment.
Profondeur, raffinement linguistique, rythme... Kiya Tabassian souligne la "fougue contagieuse" de Rûmi qui, il y a neuf siècles, se disait "enivré par la coupe de l'Amour".
J'étais mort, je devins vivant,
j'étais pleurs, je devins rire
Le règne de l'amour est venu,
et mon règne devint éternel.
(Rûmi, Ghazal)
L'espoir et la lumière résident aussi dans le mélange des influences, comme Ghalia Benali l'a fait tout au long de son parcours, des inspirations arabo-andalouses, indiennes, jazz et encore bien d'autres horizons.
Ou dans les paroles de la chanteuse marocaine Oum, qui présentera Dakchi, son cinquième album créé à Marrakech. Propulsée dans une carrière internationale, Oum reprend ses anciens succès ainsi que des titres inédits, dans une veine folk-soul joyeuse et entraînante.
Car Oum sait que « la vie est courte » et qu'il faut savoir saisir sa chance, elle porte un message de lutte dans un monde où rien n'est acquis et où il s'agit de faire ce qu'il y a à faire le mieux possible, en se montrant responsable.
Arabesques accueille également le grand groupe de rock touareg Tinariwen. Formé en 1979, il a mêlé les styles musicaux traditionnels arabes et ouest-africains à d'autres horizons, du blues au folk. Il en résulte un "blues du désert" dont on ne se lasse pas, où l'on peut suivre les traces du peuple touareg. Avec Amatssou, qui signifie "peur", ils présentent leur neuvième album, avec une touche de country. Une odyssée en forme de résistance à la montée de la peur dans le nord du Mali, en proie au terrorisme et à la guerre. Une bouffée d'espoir pour éviter que la culture touareg ne disparaisse et pour réaffirmer la dignité de son peuple.
Raffinement
La diversité du patrimoine culturel est également à l'honneur avec le groupe Atine. "Atineest un mot persan qui peut signifier à la fois "réuni" et "nouveau". C'est le nom de ce groupe de cinq musiciens qui présenteront Yâri, un concert autour de la poésie persane. Aïda Nosrat, Sogol Mirzaei, Christine Zayed, Marie-Suzanne de Loye et Saghar Khadem interpréteront de nouvelles compositions, dans une ode voluptueuse à l'amitié. La richesse mélodique du târ, du qanûn, de la viole de gambe et du daf vous entraînera dans un voyage doux et raffiné, mêlant les styles musicaux traditionnels iraniens, arabes, flamenco, jazz et baroques. À eux cinq, ils offrent un aperçu élégant de ce que signifie être persan, dans le contexte de leur héritage multiforme.
L'éclectisme sera également au rendez-vous, avec l'Américain d'origine palestinienne Tareq Abboushi qui nous bercera des motifs mélodiques des maqâms arabes, avec des sonorités mêlant jazz, funk et électronique. Des créations qui trouvent un équilibre entre tradition et modernité pour cet artiste qui donne des conférences sur la musique arabe dans de prestigieuses salles new-yorkaises.
Patrimoine culturel immatériel de l'humanité, le maqâm s'inscrit dans la tradition des musiques savantes, portées par l'improvisation virtuose du chanteur, qui fait preuve de prouesses rythmiques raffinées. Chantre de la tradition orale, Tareq Abboushi est reconnu comme un joueur de buzuq exceptionnel.
"Plus je me plonge dans mon héritage palestinien, plus je suis impressionné par la beauté et la puissance d'une musique et d'une poésie qui ont été façonnées par des centaines d'années de célébrations et de rituels". La lutte contre "l'appropriation et l'effacement" de cet héritage palestinien devient ainsi l'un des moteurs de sa création.
Un vent de révolte
Si l'Ensemble Constantinople et Ghalia Benali sont venus chanter la poésie de Rûmi, c'est peut-être aussi parce qu'il a refusé les étiquettes. Ses mots résonnent en nous :
Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni parsi, ni même musulman.
Je ne suis ni d'Orient ni d'Occident, ni de la terre ni de la mer.
J'ai abdiqué la dualité, j'ai vu que les deux mondes ne sont qu'un.
(Rûmi, Odes mystiques)
Pourquoi choisir, si le métissage de toutes nos cultures peut apporter une nouvelle ouverture au monde ? Pourquoi choisir, si la rencontre des peuples et des imaginaires donne naissance à une richesse dynamique et éclatante ? À travers son parcours, l'artiste Ghalia Benali nous apprend aussi qu'il est possible de refuser les étiquettes et de mélanger allègrement les genres et les identités. Il faut dire que celle que l'on surnomme parfois "l'Aretha Franklin de Carthage" ou "la petite fille d'Oum Kalthoum" est à la fois chanteuse, auteure, compositrice, danseuse, artiste visuelle, peintre et actrice. Pourquoi choisir ?
Arabesques met également en scène l'artiste palestinien Bashar Murad. Exilé en Europe, cet ovni qui n'a pas peur de bousculer les conventions est considéré comme un véritable "phénomène pop". A travers ses chansons, il donne la parole aux jeunes vivant en territoire occupé, déjouant les normes sociales et le patriarcat, et abordant des thèmes tels que l'égalité des sexes et la diversité.
Vêtu de tenues extravagantes, tantôt grotesques, tantôt sexy, il apparaît sur scène maquillé et déguisé, véhiculant des messages de lutte pour la libération de la Palestine et dénonçant le génocide qui s'y déroule. Nous l'avons vu, par exemple, reprendre "Imagine" de John Lennon dans une version palestinienne... Belle performance !
Il s'est notamment fait remarquer en collaborant avec le groupe techno-punk islandais Hatari, qui a brandi le drapeau palestinien lors de la finale de l'Eurovision 2019 à Tel-Aviv.
Musique et politique ne font qu'un pour cet artiste qui assume ouvertement son homosexualité, ce qui provoque parfois des incidents lors de ses concerts, comme ce fut le cas en Cisjordanie en 2022.
Une autre artiste de Palestine propose de défier les genres en optant pour un registre résolument underground : la multi-instrumentiste Rasha Nahas vous emmène dans un univers musical singulier empreint de mélancolie et de vulnérabilité. Née à Haïfa, la jeune femme exilée en Europe chante en toute sincérité l'exil et les amours brisées, dans un rock indé poétique où la puissance des textes prime. Son deuxième album, Amrat, sorti en 2023, a été enregistré sur les hauteurs du Golan occupé.
Les visages que je connaissais
Sont fragmentés au loin
La ville change petit à petit
Avec le temps
Les gens demandent
Pourquoi as-tu changé comme ça ?
Qu'est-ce que tu as trouvé ?
Qu'est-ce que tu es allé chercher ?
(Rasha Nahas, Khotwi - Etape )
Salvateur, électrisant, puissant : le groupe Sarãb, qui signifie "mirage" en arabe, n'a pas fini de faire parler de lui. Mené par la chanteuse franco-syrienne Climène Zarkan et le guitariste Baptiste Ferrandis, Sarãb mêle musique traditionnelle arabe, jazz, rock, funk et samples électro. Un mélange détonnant et furieux pour ce groupe de six musiciens, qui a intitulé l'un de ses albums Arwāh Hurra (Les âmes libres). Féminisme, xénophobie, défense de la planète, amour... Le sextet a également mis en musique un texte de l'écrivain français Alain Damasio :
Il y a une erreur sur le mot "étranger".
Ce n'est pas un nom, étranger, ce n'est pas un adjectif.
Étranger est un verbe.
Un verbe d'action, transitif, qu'on utilise
pour mettre à distance ceux qui sont pourtant comme nous.
(Alain Damasio, "Etranger est un verbe")
Femme engagée et émancipée, la grande Souad Massi se produit cette année à Arabesques. Dénonçant sans relâche les dangers des régimes dictatoriaux, le racisme et les drames de l'immigration, à l'heure où les sauvetages en mer n'empêchent pas la mort de milliers de migrants en Méditerranée, elle livre une ode à la liberté et lance un cri de révolte. Dans son dernier opus, elle rend également hommage au soleil de son enfance, où l'ont bercée "la lumière et la douceur".
Généreuse et poétique, elle avait parlé de son travail et de ses inspirations dans une interview accordée à The Markaz Review en 2023. Musique caribéenne, rock... L'artiste franco-algérienne mêle différentes influences sur son dixième album Sequana. L'une des chansons de l'album s'intitule "L'Espoir". Dans la mythologie celtique, Sequana est la déesse gauloise de la guérison : un beau symbole.
Y a toujours au coin de la vie
quelque chose d'étonnant
Un sourire, un oubli
Quelque chose de bien qui t'attend
Y a toujours une envie, un rêve
Quelque chose d'important
Sous l'écorce, la sève
Quelque chose qui t'attend.
(Souad Massi, "L'Espoir")
On retrouve la fusion, encore, et la révolte, avec le groupe maroco-français Bab L'Bluz. Transe gnawa, chants hassani du Sahara, polyrythmie chaâbi et rock psychédélique... Bab L'Bluz vous fait découvrir le guembri (version électrique), l'instrument à cordes pincées des Gnaouas, dont la production musicale fait partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Le rock psychédélique gnawa, emmené par la chanteuse de Doukkalia Yousra Mansour, appelle à une révolution des attitudes. Bab L'Bluz s'inscrit dans le mouvement de la jeunesse marocaine Nayda (titre de leur premier album), un mot qui désigne la nouvelle vague d'artistes engagés qui s'inspirent du patrimoine local pour chanter des textes de liberté. Et "Nayda" signifie "éveil" ou "debout" en dialecte darija.
Pour clôturer la19ème édition d'Arabesques, les organisateurs du festival ont décidé de programmer les Toulousains Mouss & Hakim. Les deux frères, anciens membres du groupe Zebda, font partie intégrante du festival Origines Contrôlées du Tactikollectif. Ils livrent un hommage vibrant à l’immigration algérienne, touchant à l’universel de toutes les humanités et à la richesse qu'elles apportent dans leurs valises. Préparez-vous à danser.
Eclectisme
Le Festival Arabesques, c'est l'éclectisme, la diversité des expressions artistiques, parce qu'il ne connaît pas de frontières. Vous pourrez par exemple vous laisser emporter par les contes avec Contes d'Arabesques, qui met en scène l'artiste libanais Jihad Darwiche. Adepte des joutes poétiques et des histoires fabuleuses, il dévoilera quelques-uns des contes traditionnels d'Orient dont il a le secret. Dans ces contes merveilleux, la quête du bonheur se trouve au détour du chemin...
Vous croiserez Amine Radi, qui présentera son spectacle L' expert humoriste, dans lequel il retrace son parcours, de son enfance au Maroc à son arrivée en France et à son ascension sur Internet (plus de 6 millions de followers sur les réseaux sociaux). Si vous êtes fan de standup, vous trouverez également l'artiste français Akim Omiri. Dans son spectacle Contexte, il raconte sa vie et ses galères, après avoir déménagé du Havre à Paris. Dans ses sketches, Omri aborde des sujets tels que le racisme, le sexisme, la guerre et la liberté d'expression. Sa critique douce-amère de la société, qu'il ridiculise dans ses petits travers comme dans ses grandes tragédies, est un véritable coup de gueule, comme il le souligne : "Si faire rire commence à être interdit, c'est peut-être que ça change les choses...".
Enfin, l'humoriste français Djamil le Shlag présentera son nouveau spectacle Exode(s). L'ancien chroniqueur de France Inter vous parlera avec humour et sans complexe de sa trajectoire, entre Vichy et Paris, au sein d'une société dont il se révèle un fin observateur... On se souvient de sa démission fracassante en direct de la radio publique il y a quelques mois, pour protester contre la suspension de Guillaume Meurice, licencié "pour faute grave" à la suite d'une blague sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Contre l'immobilisme et le repli sur soi, Djamil le Shlag nous invite au voyage et à la rencontre. Un souffle d'espoir dans un monde de brutes...
Avec des concerts et autres événements disséminés dans Montpellier, Arabesques investira différents lieux emblématiques tels que le Domaine d'O, l'Opéra Comédie et la Halle Tropisme. Cerise sur le gâteau, d'autres événements sont au programme : projections au cinéma Diagonal, près de la place de la Comédie, en partenariat avec Cinémed, expositions à l'Arbre Blanc et à l'aéroport de Montpellier, événements gratuits (Médina, DJ sets à la Kasbah, déambulations)...
Rencontrez les écrivains Coline Houssais le 21 septembre et Rachida Belkacem & Karim Kattan le 22 septembre.
En collaboration avec The Markaz Review, Arabesques présente deux événements littéraires, dont le premier accueille Coline Houssais, spécialiste des cultures du monde arabe. Formée à l'Institut d'études arabes de Damas et au campus Moyen-Orient-Méditerranée de Sciences Po, où elle enseigne aujourd'hui, elle est également traductrice, journaliste et chercheuse indépendante. Mme Houssais présentera son livre Paris en lettres arabes (Actes Sud 2024), qui jette des ponts entre la culture parisienne et divers écrivains arabes au fil du temps. La conversation sera animée par Sarah Naili de The Markaz Review. Plus d'informations.
Le dimanche 22 septembre 2024 à 15h au Domaine d'O, une conversation littéraire organisée par The Markaz Review pour Arabesques réunira l'écrivain palestinien Karim Kattan et la poétesse franco-marocaine Rachida Belkacem. Kattan présentera son nouveau roman paru aux éditions Elyzad, L'Éden à l'aube (L'Éden à l'aube), autour de l'histoire d'amour d'Isaac et Gabriel, à Jérusalem, où il est question de djinns et de checkpoints, au cœur de la Palestine. Ancienne chroniqueuse radio et membre de jurys de prix littéraires, Rachida Belkacem est très impliquée dans la vie culturelle française et marocaine. En 2023, elle publie un recueil de poésie intitulé Phronésis (Mindset Éditions), un ouvrage en prose sur la lumière, la liberté et l'optimisme. Dans l'ouvrage collectif Maroc dequoi avons-nous peur, sorti en 2020, elle analyse la condition des femmes marocaines : "L'évolution de la condition féminine, pour qu'elle s'inscrive dans les mœurs et les mentalités, ne peut être que le fruit d'une action inclusive impliquant les hommes." Rachida Belkacem présentera son dernier recueil de poésie, L'Od yssée des possibles.
La conversation sera animée par Jordan Elgrably, rédacteur en chef de The Markaz Review, qui demandera aux écrivains de parler de leur travail et de ce que signifie être un écrivain arabe à une époque où les journalistes et les écrivains arabes ont été tués en grand nombre à Gaza, par la guerre d'Israël contre le Hamas et les Palestiniens. Plus d'informations.
Pourquoi Arabesques ?
Peut-être parce que ces dix jours de septembre nous rappellent les liens indéfectibles et les cultures partagées entre le Moyen-Orient/l'Afrique du Nord et la Méditerranée, la France, voire l'Afrique, et l'Occident. Entre le son et le mot, la danse et le film, Arabesques est une occasion unique de découvrir les arts du centre du monde.
Concours : tentez de gagner 2 billets pour le concert d'Oum le 13 septembre.
Vous rêvez de voir l'artiste marocaine Oum en live ? En partenariat avec le Festival Arabesques, nous mettons en jeu 2 places pour son concert du 13 septembre 2024 à Montpellier.
Participez dès maintenant pour avoir une chance de gagner : https://bit.ly/3Z4c9sW
Le concours est ouvert jusqu'au 11 septembre 2024 à 23h59. Le gagnant sera annoncé le 12 septembre 2024.
Infos pratiques
Festival Arabesques, 19e Rencontres des Arts du Monde Arabe, du 10 au 22 septembre 2024 à Montpellier. Plus d'informations sur le site du festival ou au 04 99 77 00 17. Billetterie en ligne.