Les adieux d'une étrangère
J'aime Beyrouth. J'y ai vécu plus longtemps que partout ailleurs sur terre. Mais ce qui s'est passé à Beyrouth le 4 août n'est pas du tout mon histoire.
Le premier numéro mensuel produit par The Markaz Review, publié le 15 septembre 2020.
J'aime Beyrouth. J'y ai vécu plus longtemps que partout ailleurs sur terre. Mais ce qui s'est passé à Beyrouth le 4 août n'est pas du tout mon histoire.
Wajdi Mouawad a secoué le théâtre occidental de ses règles rigides, apportant une approche onirique, des odes à l'énergie de l'enfance et un sens de l'aventure, enracinés dans sa culture libanaise et sa fascination pour les grandes tragédies grecques.
Le Covid-19 ne montre aucun signe d'apaisement, obligeant les villes et certains pays à multiplier les quarantaines et à s'enfermer davantage ; sans musique, cinéma, littérature et événements artistiques, combien de temps pourrons-nous tenir le coup ?
Dans cet essai de grande envergure, l'écrivain revisite la vie avant et après la guerre civile, participe à la révolution libanaise, imagine l'implosion monétaire du pays et contemple l'explosion du port de Beyrouth, tout en évaluant les conditions sociales du renouveau politique du Liban.
Les graphistes Lina Ghaibeh et George "Jad" Khoury, basés à Beyrouth, racontent chacun ce qui s'est passé le 4 août 2020, un jour qui restera dans l'infamie pour les dirigeants du Liban. Mais le peuple, lui, finira par triompher.
Bouleversé par la violence stupéfiante de l'explosion qui a ravagé Beyrouth en août, le dramaturge et metteur en scène parisien Wajdi Mouawad suggère qu'un forum public mondial doit condamner la classe dirigeante libanaise.
Les Chiliens nous tendent un miroir paradoxal : ils nous montrent le pire de nous-mêmes (l'incurie de nos institutions et le mépris du vivant qui caractérise notre accoutumance au tragique) et le chemin à suivre : le respect de la vie jusqu'à son dernier souffle.
Maalouf trace une ligne entre les années charnières de l'histoire du Moyen-Orient et certains des dilemmes les plus pressants auxquels l'humanité est actuellement confrontée.
J'attends que l'écrivaine américano-tunisienne Leila Chatti me parle, avec ses propres mots, dans son premier recueil de poésie, Deluge, des femmes dans l'Islam, mais elle me parle plutôt de sang.