
La ministre française de l'enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, généticienne moléculaire à l'université de Nice-Sophia-Antipolis, a été l'une des personnalités gouvernementales les plus virulentes à l'encontre des « islamo-gauchistes ». En réponse, plus de 600 universitaires français ont exigé que Mme Vidal démissionne. Elle a déclaré que l' « islamo-gauchisme » érode la société française et a proposé d'étudier ses effets sur les universités. Ses adversaires universitaires affirment que l'enquête proposée vise à « diffamer » la communauté enseignante et aura un effet « dévastateur ». « Tout comme dans la Hongrie d'Orban, le Brésil de Bolsonaro ou la Pologne de Duda, les études postcoloniales et décoloniales, les travaux sur la discrimination raciale, les études de genre et l'intersectionnalité sont spécifiquement visés. »
La fausse crise « islamo-gauchiste » en France - par Raphaël Liogier
Dans une lettre ouverte publiée dans Le Monde en février, ils écrivent : « On ne peut que déplorer l'indigence de Frédérique Vidal, qui utilise le répertoire de l'extrême droite sur un "islamo-gauchisme" imaginaire. » Ils qualifient l' « islamo-gauchisme » de « théorie du complot », et demandent la démission de Vidal.
Les proclamations de Vidal ont également alarmé Pınar Selek, sociologue turque, militante féministe antimilitariste et écrivain, qui vit en exil en France où elle a obtenu la nationalité française en 2017.
La lettre ouverte de Pinar Selek au ministre Vidal est parue dans Mediapart le 21 février 2021, comme suit :

Madame Vidal,
Vous vous souvenez de moi, l’enseignante-chercheure exilée que vous aviez accueillie, dans le cadre du Programme PAUSE, à l’Université Côte d’Azur, quand vous étiez sa présidente. Mais nous nous sommes rencontrées la première fois, le 30 septembre 2019, dans le cadre de la conférence de presse du Programme PAUSE (Programme national d’Aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil). En tant que ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, vous souteniez ce programme. Je pense que vous le soutenez encore. Tant mieux : vous soutenez les enseignants-chercheurs qui ont fui la répression politique dans leur pays et qui ont besoin d’un espace de liberté pour continuer à poser des questions et à conduire leurs recherches.
Depuis vos dernières déclarations sur « l’islamo-gauchisme », je suis dans un cauchemar terrible. Votre discours réveille tout ce que j’ai vécu, et tout ce que mes collègues en Turquie sont en train de vivre, sous l'islamo-fascisme. Je pense que touts les scientifiques exilés qui sont aujourd’hui accueillis par le Programme PAUSE sont entrés dans le même cauchemar, car elles-ils savent aussi très bien comment les libertés académiques se rétrécissent quand les pouvoirs politiques interviennent dans le champ scientifique avec la justification de la lutte contre le terrorisme. En général, c’est comme ça que ça se passe. En Turquie, en Chine, en Iran. Et aujourd’hui en France.
Je tiens à vous dire que si vous ne rétractez pas publiquement ce que vous avez dit ou si vous ne démissionnez pas, le cancer se propagera et les scientifiques français s'exileront. Ne me dites pas qu'en France, ce n'est pas possible. Si, Madame Vidal, c'est possible. Vous le savez mieux que moi : Le pétainisme n'est pas si vieux. Rappelez-vous, dans les années 40, de nombreux universitaires français étaient en exil, refusant de se soumettre au fascisme.
Vous vous souvenez peut-être, dans la conférence de presse de PAUSE, j’avais commencé mon intervention en disant ceci : « Pour vous épargner un récit victimisant et pour me distancier d'une vision intégrationniste imprégnée de colonialisme, j’avais pensé d’abord rappeler que chaque pays a besoin de passeurs des théories scientifiques. Surtout la France qui a de grandes difficultés de traduction. Elle a besoin de savants qui se sont formés dans d’autres pays. De plus, accueillir les scientifiques qui ne sont pas soumis à l’autorité ne peut être qu’une richesse pour ceux et celles qui les accueillent. » Je vous demande de prêter attention à ma parole qui s’est forgée à travers une expérience très dure de la défense de la liberté de la recherche et de l’autonomie de la production scientifique.
Madame Vidal, essayez d’écrire des articles scientifiques, avec votre casquette universitaire, pour remettre en question les notions scientifiques et inscrivez-vous dans le débat collectif des chercheurs, mais surtout cessez d’intervenir en mettant votre casquette politique ! Sinon vous allez mettre la machine infernale en marche. Et la machine du pouvoir peut aller plus loin que vous ne l’imaginez.
Pinar Selek
Entre-temps, le 4 mars 2021, Près de 200 universitaires du monde anglophone, parmi lesquels Arjun Appadurai, Judith Butler, Frederick Cooper et Ann Stoler, et plusieurs organisations universitaires ont publié une lettre ouverte dans Le Monde, dénonçant la « chasse aux sorcières » menée par la ministre Frédérique Vidal.
Chers collègues,
Nous écrivons pour exprimer notre profonde consternation devant la récente requête de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Frédérique Vidal, demandant au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de diligenter une enquête sur les agissements « islamo-gauchistes » dans les universités françaises. Nous regrettons qu’après le passage par le gouvernement français d’une loi sur le « séparatisme » ayant déjà accentué la stigmatisation de musulmans en France, ce soit désormais aux universitaires d’être accusés de polariser les débats publics. L’idée que l’on puisse surveiller des enseignants-chercheurs sous prétexte du « dévoiement militant de la recherche » est dans les faits une menace directe de censure qui nous inquiète à plus d’un titre.
Tout d’abord, l’Etat n’a ni le droit ni la compétence pour censurer les travaux d’universitaires qui s’appuient sur leur expertise pour contribuer à l’avancée du savoir dans nos sociétés. C’est un précédent dangereux qui ne saurait être toléré dans une société démocratique. L’argument selon lequel des universitaires, soi-disant « islamo-gauchistes », risquent de diviser la société est dans les faits un effort visant à diffamer nos collègues. Cette attaque est de surcroît justifiée au nom de la protection de la République face à l’alliance supposée entre une partie de la gauche et un groupe religieux.
Par ailleurs, les approches actuellement sous le feu de la critique ont été directement inspirées par quelques-unes des plus brillantes figures de la tradition philosophique, littéraire et sociologique française. En tant que chercheurs travaillant aux Etats-Unis et ailleurs, nous sommes redevables intellectuellement envers la France pour avoir contribué par ses universités à l’émergence de penseurs tels que Frantz Fanon, Albert Memmi, Hélène Cixous, Aimé Césaire, Paulette Nardal, Jean-Paul Sartre, Pierre Bourdieu, Louis Althusser, Jacques Derrida et Michel Foucault. La plupart de ces figures n’étaient pas seulement des penseurs, mais aussi des individus impliqués dans des luttes politiques prolongées pour rendre nos sociétés meilleures. Ces intellectuels engagés sont devenus les piliers des diverses approches qui sont désormais attaquées sous le nom de « postcolonialisme. » Qu’un pays qui a tant contribué à faire avancer la pensée critique tourne ainsi le dos à son patrimoine national n’est pas seulement alarmant, c’est aussi dénué de vision à long terme. Nous ne demandons pas que tout le monde embrasse ces approches et reconnaisse leurs mérites, mais simplement que les universitaires français puissent en débattre et les partager avec leurs étudiants, si tel est leur bon vouloir.
Enfin, ceux qui gouvernent l’enseignement supérieur feraient mieux de chercher des solutions concrètes au problème de la discrimination raciale en France, plutôt que de se lancer dans une chasse aux sorcières contre des chercheurs. Las, plutôt que de soutenir des universitaires afin de faire avancer la lutte commune pour l’égalité, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche les menace de censure. Plutôt que de répondre à la souffrance des étudiants dans un contexte de pandémie globale, ou aux problèmes économiques auxquels est confrontée l’éducation publique, Frédérique Vidal et ses collègues désignent des enseignants comme la principale menace pesant sur les universités françaises.
De nombreux signataires de la présente tribune ont bénéficié de leurs échanges prolongés avec des universités françaises, que ce soit avec des individus ou au niveau institutionnel. Nous souhaitons que cette collaboration avec nos collègues français se poursuive dans un esprit de débat ouvert et libre. C’est pourquoi nous attirons à nouveau votre attention sur les graves dangers que ces menaces de censure font peser sur la liberté académique.
Les personnes et organisations suivantes soutiennent la lettre de soutien à la liberté académique en France :
Organisations :
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California Scholars for Academic Freedoms (un groupe de plus de 200 universitaires travaillant dans l'enseignement supérieur en Californie)
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La Société d'Histoire Coloniale Française (International)
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The Society for the Study of French History (Royaume-Uni)
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Conseil des études européennes (international)
Individus :
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Muriam Haleh Davis, professeur adjoint d'histoire, Université de Californie, Santa Cruz
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Sang Hea Kil, professeur associé, études sur la justice, Université d'État de San Jose
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Kevin B Anderson, professeur de sociologie, Université de Californie, Santa Barbara
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Lisa Rofel, Faculté émérite, Département d'anthropologie, Université de Californie, Santa Cruz
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Fatima El-Tayeb, professeur de littérature, Université de Californie, San Diego
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Elizabeth Bishop, professeur associé, département d'histoire, Texas State University San Marcos TX
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Sherene Seikaly, Professeur associé, Département d'histoire, Université de Californie, Santa Barbara
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Benjamin Brower, professeur associé, département d'histoire, Université du Texas à Austin.
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Elizabeth M. Perego, professeur adjoint, département d'histoire, Appalachian State University
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Patrick Crowley, maître de conférences, département de français, University College Cork
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Paul A. Silverstein, professeur d'anthropologie, Reed College
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J. P. Daughton, Professeur associé, Département d'histoire, Université de Stanford
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Darcie Fontaine, professeur associé, département d'histoire, université de Floride du Sud.
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Zachary Lockman, professeur, études et histoire du Moyen-Orient et de l'Islam, Université de New York.
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Benoit Challand, Professeur associé, Sociologie, New School for Social Research, New York
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Devra Weber, professeur émérite d'histoire, Université de Californie, Riverside.
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Ivan Huber, professeur émérite de biologie, Université Fairleigh Dickinson, Madison, NJ, États-Unis.
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Carole Browner, professeur de recherche, Anthropologie, études sur le genre, Institut Semel, Université de Californie, Los Angeles (UCLA)
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Dennis Kortheuer, émérite, histoire, California State University, Long Beach
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Judith Butler, professeur émérite de littérature comparée, Université de Californie, Berkeley.
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Aslı Bâli, professeur de droit, Université de Californie, Los Angeles (UCLA)
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Alma Rachel Heckman, professeur adjoint d'histoire, Université de Californie Santa Cruz
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Paola Bacchetta, Professeur, Université de Californie, Berkeley
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Judith Surkis, professeur d'histoire, Rutgers University
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Jill Jarvis, professeur adjoint de français, Université de Yale
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Fernando Leiva, professeur, études latino-américaines et latinos, Université de Californie, Santa Cruz
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Jennifer Kelly, professeur adjoint d'études féministes et d'études ethniques et raciales critiques, Université de Californie, Santa Cruz.
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Noëmie Duhaut, Chercheur associé, Département d'histoire, Institut Leibniz d'histoire européenne (IEG), Mayence, Allemagne
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Thomas Bedorf, professeur de philosophie, FernUniversitaet à Hagen, Allemagne
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Nat Godley, professeur adjoint, département d'histoire, Alverno College
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Nidhi Mahajan, professeur adjoint, département d'anthropologie, Université de Californie, Santa Cruz
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Dónal Hassett, maître de conférences en français, University College Cork
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Itay Lotem, maître de conférences en études françaises, Université de Westminster, Londres
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Frederick Cooper, professeur émérite d'histoire, Université de New York
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Phi-Van, professeur adjoint, Département des sciences humaines et sociales, Université de Saint-Boniface
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Ann Laura Stoler, professeur d'anthropologie à la New School for Social Research.
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Pascal Menoret, professeur associé, anthropologie, Brandeis University
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Allison Korinek, boursière postdoctorale, Projet interdisciplinaire en sciences humaines, Université de Washington à St. Louis.
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Aslı Iğsız, professeur associé, études islamiques et du Moyen-Orient, Université de New York
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David Palumbo-Liu, Professeur Louise Hewlett Nixon, Université de Stanford
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Helga Tawil-Souri, professeur associé, médias, culture et communication, université de New York
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Sandrine Sanos, professeur d'histoire de l'Europe moderne, Texas A & M - University - Corpus Christi
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Arjun Appadurai, Université de New York et Bard Graduate Center
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Sinan Antoon, professeur associé, Université de New York
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Atacan Atakan, candidat au doctorat, École des études du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Université de l'Arizona
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Esra Akcan, professeur au département d'architecture et directrice de l'Institut d'études européennes du Centre Einaudi d'études internationales de l'université Cornell.
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Ismail Fajrie Alatas, professeur adjoint, études islamiques et du Moyen-Orient, Université de New York.
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Pınar Kemerli, Études libérales globales, NYU
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Deborah Gould, professeur associé de sociologie, UC Santa Cruz
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SA Smythe, professeur adjoint d'études de genre et d'études afro-américaines, UCLA
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Terrence G. Peterson, professeur adjoint d'histoire, Florida International University
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Lily Chumley, professeur associé, médias, culture et communication, NYU
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Simten Cosar, professeur, instructeur invité, Centre d'études mondiales, Université de Pittsburgh
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Ayça Alemdaroğlu, chercheur, Freeman Spogli Institute for International Studies, Université de Stanford.
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Zeynep Korkman, professeur adjoint, études sur le genre, Université de Californie à Los Angeles.
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Joel Beinin, professeur d'histoire Donald J. McLachlan, émérite, Université de Stanford
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Dina Al-Kassim, professeur associé, Institut pour la justice sociale, Université de la Colombie-Britannique
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Daniel Katz, professeur d'anglais et d'études littéraires comparées, Université de Warwick
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James Petterson, professeur de français, Wellesley College
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Mayanthi Fernando, professeur associé, Anthropologie, Université de Californie, Santa Cruz
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Megan Brown, professeur adjoint d'histoire, Swarthmore College
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David G. Troyansky, professeur d'histoire, Brooklyn College et Graduate Center, City University of New York.
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Emily Marker, professeur adjoint d'histoire, Université Rutgers
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Jean-Michel Rabate, professeur d'anglais et de littérature comparée, Université de Pennsylvanie
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Timothy Scott Johnson, professeur assistant professionnel d'histoire, Texas A & M University - Corpus Christi
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Osman Balkan, professeur adjoint invité de sciences politiques, Swarthmore College
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Burleigh Hendrickson, professeur adjoint d'études françaises et francophones, Université d'État de Pennsylvanie
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Alexandra Gueydan-Turek, professeur associé d'études françaises et francophones, Swarthmore College
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Margaret Ferguson, professeur émérite d'anglais, Université de Californie à Davis.
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Howard Winant, professeur émérite de sociologie, Université de Californie, Santa Barbara
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Anne Norton, professeur de sciences politiques, Université de Pennsylvanie
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Kory Olson, professeur associé de français, Université de Stockton
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Robert S. DuPlessis, professeur émérite d'histoire Clothier, Swarthmore College
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Hunter Bivens, professeur associé de littérature, UC Santa Cruz
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Micheline Rice-Maximin, professeur associé d'études françaises et francophones, Swarthmore College, PA
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Miriam Ticktin, professeur associé, Anthropologie, The New School for Social Research, New York
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Nancy Gallagher, Professeur émérite d'histoire, Université de Californie, Santa Barbara
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Andrew Denning, professeur associé d'histoire, Université du Kansas
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Olivia Sabee, professeur adjoint de danse, Swarthmore College
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Ayşe Baltacıoğlu-Brammer, professeur adjoint d'histoire, NYU
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Sarah J. Zimmerman, professeur associé d'histoire, Western Washington University
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Judith DeGroat, professeur associé d'histoire, Université de St. Lawrence, USA
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Sarah Davies Cordova, professeur de français et d'études francophones, Université du Wisconsin-Milwaukee
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Jennifer A. Boittin, professeur associé de français, d'études francophones et d'histoire, Penn State University
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Chris Rominger, professeur adjoint d'histoire, Université de Floride du Nord
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Melissa K. Byrnes, professeur associé d'histoire, Southwestern University
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Ariella Aïsha Azoulay, professeur de culture moderne et de médias à l'université Brown.
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Mara Mills, professeur associé des médias, de la culture et de la communication, Université de New York.
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Marie-Claire Vallois, Département d'études romanes, Université Cornell
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Enzo Traverso, professeur en sciences humaines, Université Cornell
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Julie Livingston, professeur Silver d'analyse sociale et culturelle et d'histoire, Université de New York
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Halil Yenigun, maître de conférences, Université d'État de San Jose
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Anthony Alessandrini, professeur d'anglais et d'études du Moyen-Orient, City University of New York
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Ahlam Muhtaseb, professeur d'études médiatiques, California State University
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H. Nese Ozgen, PhD, chercheur invité, Département d'anthropologie culturelle, Duke University
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Siraj Ahmed, Professeur d'anglais, CUNY Graduate Center et Lehman College
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Carol Ferrara, professeur adjoint, Emerson College
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Nouzha Guessous, professeur de droits des femmes et de bioéthique dans les contextes islamiques, Université Hassan II de Casablanca, Maroc.
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Venus Bivar, maître de conférences (professeur adjoint), Département d'histoire, Université de York
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Joan W Scott, Institut d'études avancées, Princeton NJ
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Kemal Moula, professeur de français, communications et sciences humaines, Collin College
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Linsey Ly, candidate au doctorat, Département d'anthropologie The Graduate Center, CUNY
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Brock Cutler, professeur associé d'histoire, Université de Radford, USA
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Claire Bishop, professeur d'histoire de l'art, CUNY Graduate Center
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Ayça Çubukçu, professeur associé en droits de l'homme, London School of Economics and Political Science.
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Ian Coller, Professeur d'histoire, Université de Californie, Irvine
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Andrew M. Daily, professeur associé d'histoire, Université de Memphis
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Tracy L. Rutler, professeur adjoint d'études françaises et francophones, et d'études sur les femmes, le genre et la sexualité, Penn State University
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Alice L. Conklin, professeur d'histoire, Ohio State University
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Lisa Wedeen, professeur de sciences politiques et du Collège Mary R. Morton, Université de Chicago, Chicago, IL.
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Danielle Beaujon, doctorante en histoire et études françaises, Université de New York
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Daniel J. Sherman, professeur distingué Lineberger d'histoire de l'art et d'histoire, Université de Caroline du Nord, Chapel Hill
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Jane Burbank, professeur émérite, Université de New York
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Christina Carroll, professeur adjoint d'histoire, Kalamazoo College, MI
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Arang Keshavarzian, professeur associé, Université de New York
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Chiara Bottici, professeur associé, The New School
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Norma Claire Moruzzi, professeur associé, Université de l'Illinois à Chicago
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Stacey Philbrick Yadav, professeur associé, Hobart & William Smith Colleges
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Eloïse Brezault, professeur associé, Université Saint Lawrence, NY
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Julia Waters, professeur de français, Université de Reading ; présidente de la Society for Francophone Postcolonial Studies, Royaume-Uni
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Fraser McQueen, candidat au doctorat, Université de Stirling, Écosse
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Veronika Zablotsky, boursière post-doctorale, Université de Californie, Los Angeles, USA
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Tom Hamilton, professeur adjoint, Université de Durham, Royaume-Uni
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Orane Onyekpe-Touzet, doctorant, Université de Warwick et Université Paris-Sorbonne, UK/France
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Jules O'Dwyer, chargé de recherche, St John's College, Cambridge
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Thomas Serres, maître de conférences, UC Santa Cruz
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John Chalcraft, professeur, LSE
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Máire Cross, professeur émérite d'études françaises, Université de Newcastle, Royaume-Uni.
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Sinan Richards, Enseignant vacataire, École normale supérieure de Paris, France
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Annabel Kim, professeur associé, langues et littératures romanes, Université de Harvard
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Hannah Frydman, associée de recherche postdoctorale, Centre Pembroke, Université Brown
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Serene Richards, maître de conférences en droit, New York University London, UK
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Claire Eldridge, professeur associé, Université de Leeds, UK
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Fabrice Roger, associé d'enseignement, Université de Bristol, Royaume-Uni.
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Sara Barker, professeur associé, Université de Leeds, UK
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Beatrice Ivey, associée de recherche, Université de Sheffield, Royaume-Uni.
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Samia Henni, Université Cornell, États-Unis.
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Adi Saleem Bharat, chargé de recherche, Université du Michigan, USA
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Michelle Bumatay, professeur adjoint de français, Florida State University, USA
-
Tyson Herberger,candidat au doctorat, Université des sciences appliquées de Norvège intérieure, Norvège
-
Paula Chakravartty, professeur associé, Université de New York
-
Jennifer Sessions, professeur associé, Université de Virginie, USA
-
John McCormack, professeur adjoint de religion, Université d'Aurora, USA
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Joseph Ford, maître de conférences en études françaises, Institut de recherche en langues modernes, Université de Londres, Royaume-Uni.
-
Rebecca Sugden, maître de conférences en français, Gonville & Caius College, Cambridge
-
Saadia Toor, professeur associé, sociologie/études des femmes et du genre, City University of New York
-
Christy Pichichero, professeur associé d'histoire et de français, George Mason University
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Lillian Specker, candidate au doctorat, Université d'Oxford, UK
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Shefali Chandra, professeur associé d'histoire, d'études sur les femmes, le genre et la sexualité et d'études sur l'Asie et l'Amérique, Université de Washington à St Louis.
-
Renato Rodriguez-Lefebvre, candidat au doctorat, Université de Montréal, Canada
-
Maria Scott, professeur associé de littérature et de pensée françaises, Université d'Exeter, Royaume-Uni.
-
Saladdin Ahmed, professeur adjoint invité de sciences politiques, Union College, Schenectady, NY.
-
Erik Thomson, professeur associé d'histoire, Université du Manitoba, Winnipeg, Manitoba, Canada.
-
Rebecca P. Scales, professeur associé d'histoire, Institut de technologie de Rochester, Rochester, NY
-
Theo Mantion, étudiant en doctorat, Université de Harvard, Cambridge, MA
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Dmitri Nikulin, professeur de philosophie à la New School for Social Research.
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Giorgos Noussis, candidat au doctorat, Université d'Athènes, Grèce
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Jessica Lynne Pearson, professeur adjoint d'histoire, Macalester College, Saint Paul, Minnesota
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Mabruk Derbesh, Université de Brême, Allemagne.
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Roxanne Panchasi, professeur associé d'histoire et doyen associé des études supérieures, Université Simon Fraser, Vancouver, Canada.
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Daniel Baker, candidat au doctorat, Université de Cardiff, UK
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Ananya Roy, professeur d'urbanisme, de bien-être social et de géographie ; titulaire de la chaire Meyer et Renee Luskin sur l'inégalité et la démocratie ; directrice fondatrice de l'Institut sur l'inégalité et la démocratie, Université de Californie, Los Angeles.
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Dr. Philipp Krämer, professeur intérimaire de linguistique, Europa-Universität Viadrina, Francfort (Oder)
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Vasuki Nesiah, professeur de droits de l'homme et de droit international, The Gallatin School, NYU
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Patrick Luiz Sullivan De Oliveira, professeur adjoint de science, technologie et société, Université de gestion de Singapour.
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Arthur Asseraf, maître de conférences, faculté d'histoire, université de Cambridge, Royaume-Uni.
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Sarah Griswold, professeur adjoint d'histoire, Oklahoma State University
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Rashmi Viswanathan, professeur adjoint d'histoire de l'art moderne et contemporain, Université de Hartford
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Kandice Chuh, professeur d'anglais et d'études américaines, CUNY Graduate Center
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Chitralekha, professeur adjoint, Université Jawaharlal Nehru, Delhi
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Jean Halley, professeur de sociologie, CUNY Graduate Center et College of Staten Island
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Hamzah Saif, étudiant diplômé, Université George Washington
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Dr Grietje Baars, lecteur en droit et changement social, The City Law School, City. Université de Londres, Royaume-Uni.
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Nicola Pratt, lecteur de la politique internationale du Moyen-Orient, Université de Warwick, Royaume-Uni.
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Svati P. Shah, professeur associé d'études sur les femmes, le genre et la sexualité, Université du Massachusetts, Amherst, États-Unis.
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Katie Kilroy-Marac, professeur associé d'anthropologie, Université de Toronto, Canada
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Jennifer L. Palmer, professeur associé d'histoire, université de Géorgie
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Amelia H. Lyons, professeur associé et directeur des programmes d'études supérieures, Université de Central Florida
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Alyssa Goldstein Sepinwall, professeur d'histoire, California State University San Marcos
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Richard S. Fogarty, professeur associé d'histoire, Université d'Albany, Université d'État de New York
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Carolyn J. Eichner, professeur associé d'histoire et d'études sur les femmes et le genre, Université du Wisconsin, Milwaukee.
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Johann Le Guelte, professeur adjoint de français et d'études francophones, Xavier University, Cincinnati
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Ann Ostendorf, professeur d'histoire, Université Gonzaga
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Ashley R. Sanders, vice-présidente des humanités numériques, Université de Californie, Los Angeles (UCLA)
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Sue Peabody, professeur d'histoire émérite Meyer, Université d'État de Washington, Vancouver
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Philip Minehan, maître de conférences en études spécialisées et libérales, California State University at Fullerton
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Jean Beaman, professeur associé de sociologie, Université de Californie, Santa Barbara
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Hannah Leffingwell, candidate au doctorat, Université de New York, New York
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Spencer Segalla, professeur associé d'histoire, Université de Tampa
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Catherine Desbarats,Professeur associé d'histoire, Université McGill, Canada
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Jakob Burnham, candidat au doctorat, Université de Georgetown, Washington, DC
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Kathryn Edwards, professeur adjoint d'histoire, Université de Tulane, Nouvelle-Orléans
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Michael P. Breen, professeur d'histoire et de sciences humaines, Reed College, Portland OR
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Timothée Valentin, doctorant en études françaises et francophones, Penn State University.
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Gregory Valdespino, candidat au doctorat, en histoire, Université de Chicago
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Dina M Siddiqi, professeur agrégé de clinique, Université de New York
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Melanie Bavaria, doctorante en histoire et études françaises, Université de New York
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Kelly Wood, doctorante en histoire et en études françaises, Université de New York
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Duncan Hardy, professeur adjoint d'histoire, Université de Central Florida
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Philippe-Richard Marius, professeur adjoint, département de sociologie et d'anthropologie, CUNY College of Staten Island.
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Leslie Choquette, Professeur Côté d'études françaises, Université Assomption
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Jean-Francois Briere, professeur émérite d'études françaises, SUNY Albany
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Peter Limbrick, professeur de cinéma et de médias numériques, Université de Californie, Santa Cruz
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Nagesh Rao, maître de conférences, Université Colgate
